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Reportage de TF1 sur la création artistique dans la Nièvre

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Interwiew de Serge Sàndor sur son expérience artistique
depuis la mise en scène des Bas fonds de Gorky


Un lieu de TRANSFORMATION   :
C’est ce que proposent Serge Sándor

et la Compagnie du Labyrinthe        

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NOTRE VOCATION

NOTRE AMBITION

NOS VALEURS

L’Art de la transformation

Verbatim sur l’art de la transformation

Entretien avec Boris Cyrulnik dans Les Cahiers scientifiques de PNR Morvan :

…L’expérience de la production de la pièce des Enfants des Vermiraux mise en scène par Serge Sándor, c’est une belle histoire et je suis convaincu que c’est ce qu’il faut faire. Etre capable de jouer un évènement qui a été traumatisant pour des individus, pour une communauté, c’est ce qui permet de se décentrer de son histoire propre, de cesser de ruminer, et de reprendre la maîtrise de soi-même. Quand on rumine, on aggrave la blessure du passé, parce qu’on répète et c’est la définition psychanalytique de la névrose, prisonnier du passé. Quand on peut transformer la blessure en représentation théâtrale on remplace la blessure en beauté : je redeviens maître de mon monde, et moi qui ai été objet sexuel de l’agresseur, je redeviens sujet de mon roman, alors que j’étais objet sexuel de ces pulsions, c’est un changement de statut total qui peut s’opérer très vite…

Jacques Marion, directeur de l’unité éducative d’activités (PJJ)

Nous avons tenu à sortir un numéro spécial après la représentation de La Dispute, à la MCCN, le 5 décembre 2014. Des jeunes, dirigés par la Compagnie du Labyrinthe, en dépit de la difficulté du texte, ont interprété leur rôle devant une salle comble, de façon remarquable. Enfin un projet éducatif abouti ! Ce numéro est un hommage à tous ces jeunes qui ont participé, notamment à ceux de l’U.E.A.J., à la réalisation de cette émouvante aventure, ainsi qu’à tous ces adultes qui comme SAINT-EXUPERY veulent continuer à voir avec leur cœur une étoile, finalement pas si inaccessible, l’éducabilité. Suite aux évènements qui ont ébranlé notre pays, Boris Cyrulnik pense qu’il faut réinvestir les jeunes et leurs espaces, par le théâtre, pour favoriser le processus de résilience. Le célèbre neuropsychiatre rappelle la valeur cathartique de cet art dans les cités antiques. L’aventure va continuer pour toutes ces institutions, dont la P.J.J., et illustre la nécessité de travailler ensemble.

Thierry Lefevre,coordinateur Dispositif Relais

VOUS AVIEZ DIT IMPOSSIBLE? A l’impossible nul n’est tenu. C’est quelque fois notre devise devant les difficultés rencontrées sur le terrain avec nos publics. En revanche, ce n’est pas celle de Serge Sándor, qui a réussi à mettre en scène La Dispute avec des jeunes issus de structures éducatives spécialisées. Il a repoussé nos limites éducatives et pédagogiques. Nous avons constaté l’exploit réalisé. Des débuts chancelants et vacillants il n’en paraît rien. De vrais pros ces jeunes. Le public a été séduit par cette mise en scène qui dévoile la sincérité et le naturel de ces adolescents. C’est l’émotion qui nous atteint. C’est une belle leçon de pédagogie. Bravo aux jeunes, Merci à Serge pour son engagement.

Laurence Ducreux, Inspectrice de L’Education Nationale

ILS ONT JOUE DU MARIVAUX! LE PARI DE L’EDUCABILITE. Cest avec bonheur que j’ai assisté à cette pièce de théâtre. J’ai le sentiment d’avoir vécu un moment exceptionnel et bouleversant: les jeunes ont fait montre d’un talent certain dans la maîtrise d’un texte extrêmement difficile, qu’ils ont joué avec facilité et fluidité. Du grand art! De plus quelle riche idée d’intégrer entre les scènes ces moments d’émotion très forte (les interviews des jeunes sur le vécu du jeu et à propos de leur parcours personnel). On comprend mieux à quel point ces jeunes viennent de loin. Quelle performance exceptionnelle! Les moments d’émotion ont été très nombreux, notamment quand un jeune a récité le poème dédié à sa mère. Je ne peux que féliciter tous ces jeunes, mais également tous ceux qui sont à l’origine de cette idée ou qui y ont participé. Cette expérience unique prouve que l’on peut croire en la réussite de ces jeunes, qui ont montré de nombreux talents. Heureusement qu’il y a des personnes engagées qui croient en l’éducabilité de nos jeunes. Félicitations!

Témoignage de Vincent Thomas, ex-directeur du réseau Alefpa et du CER dans l’Yonne à Gurgy.

Depuis toujours dans nos Maisons d’Enfants, les activités sportives ont servi de vecteur de socialisation. Elles sont certes des espaces de dépassement de soi, mais elles ne peuvent convenir ou satisfaire ni tout le monde, ni tous les niveaux de besoin. L’arrivée de projets culturels, dont le dernier « Roméo M Juliette », vient donc compléter l’offre en proposant à des endroits que nous devons considérer aujourd’hui comme primordiaux, des éléments de nourriture, d’expression et de plaisir. Pour cette population que nous accompagnons et qui a souvent le sentiment de n’avoir jamais rien réussi, ces adolescents qui vont d’échec en échec sans jamais avoir d’eux un retour valorisé, il existe désormais un espace de reconstruction de cette image de soi, de ses possibles compétences et de ce que l’autre peut trouver de beau en nous. Car c’est bien à travers le regard de l’autre que cette reconstruction est possible, par ce retour positif qu’il va apporter. A travers le projet mené avec Serge Sándor, nous permettons d’abord une rencontre avec des supports d’étayage dans une dynamique de ‘’résilience’’. Nous proposons ensuite à nos ados un droit à bénéficier de ce qui se fait de mieux, des costumes aux décors, des professeurs aux scènes parisiennes, de la pensée à l’écriture : le droit à l’excellence. C’est à cette condition de qualité et de professionnalisme que la dimension éducative du projet peut exister. Nous présentons enfin un travail dans la durée, ce qui est rare et n’est pas toujours simple avec nos jeunes. Pourtant, tous sont allés au terme des différents projets, portés par cet enthousiasme de Serge dont l’engagement personnel, du 1er au dernier jour, fédère dans une dynamique de solidarité créatrice. Au final, une vingtaine de jeunes de notre petit réseau Alefpa Yonne (entre les maquettes, les décors, les masques et les acteurs) ont été concernés. Tous parlent aujourd’hui avec plaisir de ce qu’ils ont réalisé. J’ai vu des ados qui n’étaient pas allés en classe depuis des mois, apprendre par cœur des textes de plusieurs pages, des ados qui ne supportaient pas de rester en classe face à l’autorité du prof, rejouer 10, 20, 30 fois la même scène sans jamais envoyer balader le metteur en scène, des ados comprendre le sens second d’une tirade, d’une scène, d’une pièce et découvrir alors que le théâtre n’était absolument pas l’objet inaccessible et désagréable qu’ils imaginaient, des ados capables, enfin, de s’aimer un peu. En vérité, j’ai vu ce qui était caché, ce qui était masqué par la souffrance. J’ai vu, sur scène, l’enfant heureux qu’ils ont, chacun, au plus profond d’eux même.

C’est la première fois que je faisais du théâtre, la première fois que je jouais un rôle sur scène et je suis vraiment contente d’avoir découvert le théâtre avec ce groupe là, c’était fantastique, ça a véritablement changé ma vie, c’est devenu ma passion, je joue théâtre, je vois théâtre, je parle théâtre, le théâtre c’est ma vie. Et je le savais même pas! Je me suis vraiment découverte. Ma vie à changé, même au niveau scolaire, mes résultats se sont améliorés, mon vocabulaire, et même ma façon de parler, j’ai appris énormément cette année au théâtre, plus qu’en 5 ans d’années scolaires en français. Je lis beaucoup de pièces de théâtre maintenant, je suis épanouie. Merci!! Hind

Le tournage de ce film a été une extraordinaire découverte. En commençant par un fil rouge sur lequel il fallait écrire des séquences revues et corrigées par Serge et Bibi, et qui ont abouti à la réalisation d’une magnifique histoire. Rien à voir avec ma première expérience théâtrale. Mais très intéressante grâce à la patience de notre réalisateur Serge Sandor et à la sympathie de toute l’équipe de tournage alliant jeunes et moins jeunes de toutes les origines. Je crois que je ne remercierai jamais assez l’équipe professionnelle pour m’avoir encouragée à faire ce travail dans une voie qui m’était jusqu’alors totalement inconnue. Monique Sarrazin

Faire du cinéma ? Il y a un paquet de gamins qui en ont rêvé, sûrement tout autant que gagner la coupe du monde de foot. Ce rêve de gosse, je l’ai réalisé à 55 berges. En devenant acteur dans ce projet incroyable – plus de 20 scénaristes, des dizaines d’acteurs amateurs… Soudain je mesurais la véritable ampleur du projet. Quelle aventure magnifique. Magnifique notamment sur le plan humain. Des jeunes, des moins jeunes, des plus tout jeunes, des actifs, des étudiants, des retraités, des blacks, des blancs, des beurs… Tous animés par la même envie : Réussir le film. Ce n’est pas la première fois que je vois Serge Sandor et Bibi Naceri à l’œuvre, mais c’est toujours avec la même admiration. Réussir à réunir des gens tellement différents pour qu’ils ne fassent qu’un et tendent vers le même objectif est extraordinaire. A ces deux là j’ai envie de dire : Continuez de Tracer la Route, vous le faîtes si bien. Dominique Baudy

Je n’avais aucune expérience et ce n’est pas facile de rentrer dans le monde du théâtre et de pouvoir s’exprimer devant tout le monde ou d’écrire quelques phrases par exemple ou de faire du cinéma mais avec une bonne équipe et la ténacité de chacun on apprend l’humilité des uns des autres on laisse notre timidité à la porte et on laisse rentrer la force et le courage en nous. Nous sommes une grande famille équipe solidaire. Le film « Trace la route » a été écrit par chacun d’entre nous avec la complicité des artistes professionnelles, merci de nous avoir soutenu dans ce long voyage et j’espère que ce film aura du succès et ça sera notre récompense, en tout cas de mon côté ce fut expérience humaine inoubliable. Akima

C’est une expérience qui m’a beaucoup plu, car le fait de tourner m’a beaucoup manqué. Pour moi c’est une expérience à renouveler. Je pense que c’est à refaire. En tout cas, je vous remercie de m’avoir permis de renouveler cette expérience avec vous, merci. Et j’espère que vous avez apprécié mon travail. Et je souhaite vous revoir au plus vite. Fatine 

Tout d’abord merci d’avoir permis à mon service de participer à votre film. J’en ai tiré une superbe expérience. C’est la première fois que je me suis trouvé devant le fait réel d’un tournage et d’y participer.  Expérience unique dans laquelle je me suis senti à l’aise en réalisant que la réalité se confronte facilement avec un scénario. Si un jour vous avez besoin d’un bon flic, rappelez moi ! René Schenck, chef de la police municipale de Nevers 

Bah le théâtre, « la dispute » ça me fait avancer déjà à l’école… Bah je me suis mieux orientée, j’ai arrêté mes conneries, j’ai pu montrer que j’étais capable de faire quelque chose. Ca m’a appris à avoir confiance en moi, d’ailleurs j’ai recréé du lien avec mon père et j’ai pu montrer ce que j’avais fait et il était fier ! J’ai grandi dans ma tête, j’ai plein de résolutions et j’ai accompli presque la moitié. C’est comme un nouveau départ, presque comme une nouvelle vie qu’on m’a donnée grâce au théâtre ? C’est une expérience que j’aimerais bien refaire, ça m’a apporté que du bonheur.Tiffany

Ca m’a appris à bien me connaître. C’était super bien et je ne savais pas que j’étais capable de faire ça car je ne me connaissais pas assez. Ma famille est contente de moi et mes amis sont contents de moi. En français, je suis plus forte et je sais même parler mieux en langage ancien. Et maintenant je kiffe faire du théâtre et j’aimerais bien en refaire car c’est devenu ma passion et j’ai appris beaucoup de choses grâce à ça. Je kiffe toute l’équipe du théâtre et mon rôle était super bien. J’aimerais refaire du théâtre avec le même rôle et encore mieux encore. – C’est quand qu’on refait du théâtre ?!!! Je suis trop pressée Serge. En plus c’était trop bien, je kiffe mon rôle, c’était super ! Mélanie

Le projet m’a apporté surtout sur le plan « culture générale » dans le sens où j’ai appris comment se montait une pièce de A à Z et le travail d’équipe à faire. Après ça reste une très belle aventure unique avec plein de beaux souvenirs. A refaire sans hésiter. Logan

Le théâtre m’a amusé. J’ai été content car on a appris des textes et j’ai joué devant un public. Le théâtre m’a aidé à mieux gérer mes colères. Je me sentais mieux. Au début, j’avais le trac et après ça allait mieux. Ma famille était fière et contente de moi et m’a félicité. Mes parents ont été surpris que j’y arrive. A l’école, le théâtre m’a aidé à apprendre plus vite. Kevin 

1ère impression : J’avais beaucoup le trac. Je suis même tombé dans les pommes lors de la première représentation à Gurgy, mais j’ai repris mon courage à deux mains et puis je suis monté sur scène. 

2ème impression : Cette expérience m’a libéré de toutes mes émotions, ça m’a appris à travailler ensemble et à se soutenir, à s’entraider, à se contrôler.

3ème impression : Grâce à ce projet théâtre, j’ai retrouvé de la confiance et du courage en moi pour aller à l’école. Cela m’a donné beaucoup d’espoir pour tous mes projets tels : scolaire. J’ai pu reprendre les cours en inclusion dans un collège et familial. En gros, c’était superbe. Christopher

Le théâtre m’a aidée en quelque sorte dans mes études de commerce. Lorsque j’ai commencé à travailler avec Serge Sáandor, j’étais très timide, et maintenant ma timidité m’est passée même dans mes études de commerce, ce qui n’est pas un détail négligeable ! Depuis le théâtre, j’ai lu plusieurs livres alors qu’avant je détestais ça, je ne lisais jamais. Marion.

« La Dispute.com » m’a apporté énormément de choses, j’ai appris à prendre sur moi, à gérer ma colère, à m’imposer face au autres ! J’ai repris confiance en moi, je n’ai plus peur du regard des autres. Si je devais vivre une expérience comme celle là une deuxième fois et bien je dirais oui sans hésitation !! Merci à Serge, Nathalie et à toute l’équipe qui nous a entourés durant le spectacle… Que de bons souvenirs parmi vous, je suis heureuse, j’en pleure encore. Prisque

Les choses que m’ont apportées ce projet, c’est de m’évader de m’exprimer, de me lâcher… De découvrir un peu autre chose. En ce qui concerne la scolarité je ne faisais rien du tout, c’est encore un échec ; je ne faisais rien de tout la journée à part les stages et le théâtre… Le théâtre m’a apporté beaucoup de choses et merci à tous pour ce magnifique projet. Audrey

J’ai participé dès le début à la composition du groupe, évaluer pour quel jeune, cette expérience pouvait être le plus bénéfique. Sur les 6 jeunes repérés, 3 ont pu aller au bout de cette aventure. En effet, pour 3 d’entre eux, les moments étaient trop forts, la finalité n’était pas accessible. Construire sur du long terme était prématuré. Les 3 jeunes qui ont participé à cette aventure, j’ai pu remarqué l’effet après quelques mois sur eux , leur capacité à se mobiliser, le partage avec d’autres jeunes hors les murs, une nouvelle histoire se construit par petits bouts de rencontre. La capacité de Serge Sándor et de Nathalie, son assistante, à les prendre tel qu’ils sont sans jugement, à leur demander de se dépasser. Ce regard leur a permis de se voir différemment, sujet en capacité à émouvoir, sujet en capacité à prendre du plaisir, sujet en capacité à s’engager et à honorer la place offerte dans le spectacle. Chacun a eu sa place et a pu s’exprimer avec sa personnalité.  L’espace d’un moment, leur permettre de mettre de côté leur difficultés relationnelles, leurs difficultés familiales – situation abandonnique – Leur permettre d’exister autrement par la construction d’un projet artistique. Ils ont repris confiance en eux, se sont surpris eux mêmes d’aller au bout. Maria Kérizin, éducatrice à l’ITEP de Saint Georges sur Baulche.

Ils ont maintenant croisé un Geppetto ; je veux parler de celui qui donne la vie à une marionnette de bois. Serge Sándor est bien, à sa manière, ce personnage, car au début dans leur jeu d’acteur, les jeunes n’étaient pas encore animés par leur rôle. C’est à la manière d’un artisan méticuleux et patient que le metteur en scène a su transformer les pantins, de ceux qui ne considèrent  un enfant que lorsqu’il est sage et scolaire, en acteurs libres de leur expression. Les rappels d’applaudissements à la suite des représentations ont donné à chaque gamin la mesure de leur réussite et de leur succès. Merci à Serge, car  pour ces petits vagabonds c’est toujours ça de gagné. Nous te saluons chaleureusement et osons te demander de transformer la fin de la comptine en :  » ainsi font font font  les petites marionnettes trois petits tours et reviendront… « ; tout ça pour  dire à l’équipe artistique, merci et à bientot ! Mario éducateur à Coulanges-sur-Yonne

Merci de nous avoir embarqué(e)s dans ce super projet. Le spectacle était émouvant, juste et les acteurs magnifiques. Merci à Serge de son engagement. Merci à Anne de sa sensibilité et d’avoir pris la peine de travailler avec le Centre. Merci à Jacques et à son équipe d’avoir reçu nos représentantes après la représentation. Elles sont ravies ! Et pour votre info, alors que j’étais dans la file d’attente de réservations des places des spectacles de la Maison de la Culture après la pièce, j’ai été le témoin des réactions de spectatrices. « La dispute » a touché, ému et marqué les personnes. Agnès Reigner / Directrice du Centre social de Fourchambault de Nevers

Les décors et accessoires ont été fabriqués par des jeunes de la PJJ de Nevers, l’Alefpa et le CER de Gurgy. Les dessins ont été réalisés par Jean Bauer, scénographe-costumier. Afin de transmettre les éléments aux éducateurs des ateliers, Jean a travaillé avec Fanny Garrigue sur des fiches techniques. Fanny a rassemblé dessins, côtes, photos de documentation afin de guider les jeunes dans la réalisation de ces décors. Durant plusieurs mois, sous ma direction, et celle des éducateurs, des dizaines de jeunes se sont impliqués dans la réalisation, au jour le jour de ces éléments. Certains ont participé avec toute la réflexion indispensable à la réussite de cette fabrication, d’autres n’ont pu aller au bout, du fait de leur parcours chaotique, placement ou décision de justice. Mais ceux qui sont venus voir la pièce, ont pu reconnaître leur travail, le résultat de leur implication et de leur professionnalisme : la fierté était au rendez-vous ! Anne Procoudine Gorsky / Décoratrice-costumière

Un bilan très positif sur les ateliers-théâtre que nous avons mis en place sur les vacances de Pâques afin de voir si le projet « Scène à tout âge » pouvait prendre vie. Ce moment a été propice d’échange, de bonne humeur, de découverte entre les jeunes et les séniors. Une expérience que chacun veut revivre. Aucune gêne entre les participants qui, il faut le souligner ne se connaissent pas et ont des a priori. Les séniors voient les jeunes du quartier comme « des casseurs », les jeunes voient les séniors comme « des empêcheurs de tourner en rond ». Il était improbable que ce public se côtoie, et pourtant….un lien très fort s’est créé grâce à ce projet. Françoise Sadoux, référente famille et séniors.

Les ateliers-théâtre ont été pour moi une très belle expérience. Novice dans ce domaine, j’ai été étonnée de voir ce que je pouvais faire sur scène (malgré le trac). Ce fut un plaisir, un travail sur soi mais bien encouragée et bien écoutée. D’autre part le fait que les jeunes du quartier se sont joints à nous, a été également une nouvelle expérience. C’est à dire au départ l’acceptation de ces jeunes garçons qui ont voulu tout de suite jouer un rôle avec nous, leur gentillesse, leur sympathie, sans oublier leur politesse. Malgré les a priori que l’on a parfois vis à vis de cette jeunesse, il faut vivre ces nouvelles expériences pour que nos idées changent. Certes leur langage de jeunes reste le même mais dans un autre contexte nous l’acceptons plus volontiers. Je pense qu’à partir de ces moments, il se crée des liens qui n’auraient pas lieu d’être autrement. Si je rencontre un de ces jeunes que je connais maintenant, c’est avec grand plaisir que nous échangerons un petit bonjour voire une conversation, et c’est un exemple de vie qu’il faudrait instaurer. Et c’est avec plaisir qu’il faut dire haut et fort de continuer les spectacles, ce qui permet d’avoir un regard différent sur la jeunesse de quartier. Partout il y a des voyous mais beaucoup de jeunes veulent aussi faire changer l’image qu’on leur donne. Et c’est dans ce sens qu’il faut travailler ensemble et se donner les moyens pour le faire. Monique Sarazin

Ce « Théatricaly Brain Storming » m’a remplie de joie et d’étonnements. D’abord nous nous sommes amusés avec les impros, ensuite la manière naturelle avec laquelle les jeunes du quartier s’en sont donnés à cœur joie, comme si nous nous côtoyions depuis toujours. Sans manières (mauvaises) ni provocations. Marie_Geneviève Randon

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai participé à ces ateliers-théâtre. Avec la participation des jeunes c’était super. Bravo aux jeunes du quartier. Un moment agréable de partage. Marie-Claire Roozens

Mickaël, un jeune de l’UEAJ (PJJ)

Nous avons entendu parler de La Dispute. Ce que j’en pense ? Tout simplement génial. L’UEAJ a participé à la réalisation d’éléments du décor de la mise en scène de Serge Sándor. Après notre journée à l’UEAJ, nous avions hâte de nous retrouver à la MCCN pour voir la pièce, car elle a été jouée par des ados de notre âge, qui rencontrent eux–aussi des difficultés. Je ne sais pas où ils ont trouvé la force de les dépasser, mais je crois que j’en serais capable. L’histoire parlait d’amour et de ses inconvénients, c’était fascinant. La mise en scène était géniale. Après la pièce, nous avons rencontré Serge et les acteurs autour d’un buffet préparé par le cuisinier et les copains de l’U.E.A.J.

Il y a deux ans, on m’a embarquée dans une aventure pas banale, mais qui était la meilleure de ma vie, des nouvelles rencontres, nouveaux amis. Ça m’a aussi fait découvrir la peur de monter sur scène, le stress entre chaque scène, les costumes, les fous rires improbables, ou juste à quel point, chaque semaine, j’étais pressée de vous revoir. Toutes ces choses m’ont fait aimer le théâtre. Bref, c’était une expérience formidable, et si c’était à refaire je n’hésiterais pas une seule seconde à revenir. Merci à tous ceux qui m’ont poussée à le faire, qui m’ont encouragée. Leïlou

L’année 2017 a été merveilleuse grâce au théâtre. Continuer le théâtre avec vous m’a aidée à prendre énormément confiance en moi, ça m’a permis de me libérer de tous mes problèmes en quelque sorte, on va dire que ça me faisait oublier tous mes soucis. Tout me fait me sentir bien quand j’ai l’occasion d’être sur scène c’est fabuleux. Merci à Serge Sándor encore pour ses merveilleuses aventures et à toi Laurence Despezelle pour être toujours là au rendez-vous et nous accompagner. Pour finir merci à toi aussi Bibi Naceri d’avoir continué à venir, ça fait toujours plaisir. Je vous adore merci la Team-Théâtre. Aurore

Hier j’étais pas la même que je suis aujourd’hui. J’arrive facilement à m’intégrer dans des groupes d’amis mais hier je n’y arrivais pas. J’étais seule à la récrée, à la cantine, et personne n’était assis à côté de moi en cours. Je n’avais pas confiance en moi. Aujourd’hui je m’en fous des gens qui m’aiment pas telle que je suis. Aujourd’hui j’ai appris à avoir confiance en moi… Aujourd’hui je me sens plus libre que jamais. Anaëlle

Un noyau formidable s’est crée en 2017 autour de « Roméo M Juliette » avec des jeunes d’Auxerre et Nevers qui, pour la plupart, découvraient le théâtre qui aujourd’hui fait partie intégrante de leur vie, de leur transformation, de leurs projets… Avec « Jeunes en scène » et la création cinématographique, nous abordons le travail d’écriture. Partant de leurs propositions, nous écrivons à la table et échangeons autour de notre scénario. Les jeunes sont magnifiquement impliqués sur un thème qu’ils n’ont pas peur de prendre à bras-le-corps, celui de la discrimination, de l’isolement, de la solitude… Notre travail attire encore de nouveaux participants curieux au sein de la maison de quartier Rive Droite, que nous essayons toujours d’intégrer à notre création. Après avoir découvert le plaisir immense du jeu sur scène, ils ont hâte de passer au plateau de tournage et à l’épreuve de la caméra sur 2018. Laurence Despezelle-Pérardel, metteur en scène

Mes jeunes ont tellement grandi, grâce au théâtre, grâce à tout ça. Ils ne viennent plus aux autres activités de la maison de quartier, ils ne viennent que pour le théâtre. Ils ont coupé le cordon ombilical avec moi. Ils sont autonomes. Je les vois une fois par semaine et c’est moi qui le retiens ce cordon. Alors je monte d’autres projets théâtre pour les voir ! Nos jeunes, il y a carrément des gens qui les appellent pour les faire travailler après les avoir vu jouer…! Ils lisent des pièces de théâtre que je ne connais même pas! Ils me donnent envie de les lire. On est vraiment fiers de ce travail avec Serge Sandor, Laurence Despezelle et Bibi Naceri. Charisse Ngoumbi, animatrice à la maison de quartier Rive Droite